Interview Monolord
Par No Name Radio le mercredi 25 octobre 2017, 07:00 - Interview - Lien permanent
Direction Göteborg en Suède, avec un trio qui a un son en
poupe ! En effet, depuis ces dernières années, le Sludge/Stoner ne s’est
jamais aussi bien porté, que ce soit par la qualité des groupes, que part la
joie de vivre qui émane de toutes ces formations… Et ce n’est pas avec Monolord
que le ton va changer ! Rencontre avec Thomas V. Jäger (chant/guitare),
qui vous présente « Rust », dernier né du trio, dont le terme est daté au
29 Septembre…
Salut Thomas ! Monolord existe depuis 2013, comment s’est crée le
groupe ?
On a formé Monolord, sans but particulier et avec aucun plan de carrière. Notre
seule ambition au départ était de sortir un album bien heavy, et il se trouve
que Riding Easy Records a été le seul label à qui nous avions envoyé notre
matériel, et qui était partant pour sortir notre disque.
Pour moi, votre son rappelle The Obssessed et Black Sabbath. Comment
décrirais-tu la musique du groupe ?
Si tu veux, on a pas besoin de définir le son de Monolord. Tu peux l’appeler
Stoner, Heavy Rock ou Doom, pour moi c’est la même chose. En gros, nous avons
un son en constante évolution, avec les racines d’un rock que nous jouons avec
un accordage très très bas hahaha !
« Rust » est sortit en Septembre, quelle est la signification
de son titre ?
De nos jours, rien n’est autorisé à devenir vieux. Il faut sans cesse se
débarrasser de ce dont on a plus besoin, et acquérir constamment de nouvelles
choses. On devrait permettre à toutes ces choses de vieillir avec le temps, de
prendre en considération leur utilité dans la bonne époque, et dans Monolord
nous trouvons que la rouille est quelque chose de beau.
Et l’inspiration générale des textes ?
On parle de toutes les manières dont on détruit notre planète, la façon dont
l’être humain ce détruit lui-même ! Comment toutes les religions sont
utilisées pour déclencher une guerre, et qu’au final nous vivons tous dans un
monde et une société actuelle qui craint un max’ !
Le groupe déclare aussi, qu’il est radicalement opposé à toute
technicité relative à sa musique, et que sa force résulte en une seule et même
unité. Important pour vous cette question d’union entre chaque membre de
Monolord ?
Je dirai même que c’est primordial pour avoir un son comme le nôtre, qui est
heavy, cradingue mais fuckin’ good ! Cet état d’esprit est très important
si nous voulons qu’une chanson soit bonne ! Rien de plus frustrant pour un
groupe, que d’avoir de chouettes titres qui au final sont jouées avec un son de
guitare pourri ! On veut pas avoir un son de merde, et on a beaucoup
travaillé pour obtenir cette égalité entre chaque instrument. Et c’est aussi
pour cette raison que nous avons enregistré nous-même nos albums, ensemble dans
une pièce de 14m2, pour sentir ce feeling !
Le groupe est très prolifique, car entre 2014 et 2017 Monolord a sorti
un EP et trois albums, quelle est votre secret ?
Oh je sais pas si nous avons un quelconque secret, je me contente juste
d’écrire de bonnes chansons et d’en retenir le meilleur tu sais. Ce secret dont
tu parles, pourrait se résumer à ce que nous voulons vraiment écouter et mettre
en musique, et être capable d’apprécier cette musique avec le temps…
Vous étiez en concert en France ce mois-ci, avec des dates à Paris,
Nantes, Bordeaux et Lyon. A quoi ressemble vos shows ?
A un concentré d’intensité, de headbanging et d’amplis boostés à fond ! Et
si après nos concerts on peut se détendre avec une bonne bière et une bonne
laitue de hippie (ndlr : MDR !), alors on aura passé une bonne soirée
hahaha !
Une dernière chose à ajouter pour vos fans Français ?
(En Français dans le texte : ) « Bon sang, mais où est mon
café ! » hahaha ! A bientôt à nos concerts !